top of page
Photo du rédacteurÉcrit par Jo Bino

Visiter les rizières de Banaue & Batad avec ou sans guide ?


Un homme de la tribu Ifugao en costume traditionnel, à Banaue aux Philippines

Envie d'un bol de riz cultivé selon des traditions millénaires, d’un Ginebra (l'incontournable aquavit de la région) à l’apéro et de rizières à couper le souffle ?


Rangez votre vertige au placard, ressortez vos chaussettes antitranspirantes et foncez à Banaue pour une session de rando et d’air pur de la montagne au cœur de la cordelière des Ifugao. Armée de son sac à dos et de ses mollets suisse, ce randonneur de Ouiphilippines s’est lancé à l’assaut de ces paddys qui se perdent parfois dans la brume. Et une chose est sûre : la région, ses sentiers et surtout sa population locale ne l’ont pas déçu. La preuve.


  Ce que vous allez y trouver ?

 



Aéroports, stations de bus, top points de vue, curieux, j'ai joué du Google Map pour vous les dévoiler ...


Je ne vais pas toutes les faire, il y a sans doute des milliers de sublimes spots que je peux adresser aux voyageurs alors, après Siargao, Siquijor voici Banaue.


A Banaue, ça monte !


Perchée à 1'500 m d’altitude, agrippée à flanc de colline, la capitale Ifugao et cerné par un infernal réseau de rizières en terrasses d’une beauté spectaculaire. Impossible, ici, de se rendre quelque part sans monter ou descendre, la zone du Banaue Public Market est assurément le point névralgique de la bourgade. Sur la place, la ville s'éveille, certains s'engouffrent dans le marché, d'autres observent le va-et-vient des tricycles. Les jours dégagés, la terrasse du Sanafe Lodge est un spot parfait pour remettre son taux de vitamine A (celle bonne pour la vue) à flot...


Quel itinéraire de randonnée choisir ?


Les sentiers de rando pullulent parmi ces plantations qui s'étagent sur les flancs des montagnes à perte de vue et ils sont là depuis 2000 ans. Mais si vous êtes d’infatigables grimpeurs, toujours prêts à atteindre les rizières du ciel à la seule force de vos gambettes, autant vous attaquer tout de suite à la pépite absolue, le must-do des expériences pour les amateurs de trek, l'itinéraire qui traverse les villages indigènes de Pula, Cambulo et Batad : Le départ s’effectue sur la route qui passe par le Banaue View Point et vous emmène en 4h-5h de grimpette au premier village Ifugao de Pula.


Maintenant, un bâton de marche improvisé entre les mains, vous serez prêts à faire bouger vos Salomon Ultra de nouveau pendant 2h jusqu'à Cambulo. Là, les bandeaux miroitants des rizières inondées tapissent la vallée. N’hésitez pas à prendre les chemins étroits qui quadrillent les plantations pour vous approcher: les femmes du village occupées à travailler la terre, à reformer avec les pieds les rigoles de boue pour l’irrigation, à repiquer le verdoyant paddy, vous accueilleront avec le sourire.


Le lendemain matin, après un bol de riz, vous serez prêts à crapahuter à flanc de vallée jusqu'à Batad. Mieux vaut alors s’accrocher pour arriver là-bas. Mais le point d’orgue de la voie, la fameuse avancée sur les hauteurs du gigantesque amphithéâtre dégringolant de rizières vert tendre, est à la région des Ifugao ce que la Tour Eiffel est à Paris : un symbole et un lieu de selfies incontournable. Ici, au sommet de ces champs qui tombent presque à pic, quelques centaines de mètres plus bas sur le hameau de Batad.


Si tout va bien, vous pourrez alors rayonner une journée parmi les paddys et tenter un plongeon à Tappiya Falls, volé de marches en pierre et gainage des cuisses garantis pendant ces 2h d'équilibre sur les murets. Le dernier jour enfin, vous rejoindrez votre point de départ avec un petit crochet par les plantations de Bangaan et Ducligan. Vous voilà désormais trekkeur(se) officiel Ifugao, prêt(e) à en mettre plein la vue à vos potes restés au Banaue hôtel.



Vue de  Batad et de ses rizières en terrasses plusieurs fois millénaires, nichées dans les montagnes du nord de Luzon aux Philippines

Elles s'étagent sur le flanc de la montagne, se perdent parfois dans les nuages. Les rizières en amphithéâtre de Batad sont là depuis 2'000 ans, l’ensemble des murs en pierre et le minutieux découpage des contours naturels de la montagne pour la réalisation de rizières inondées sont un système d’exploitation agricole complexe. Considéré comme miracle qui, pour faire fonctionner le tout, s'accompagne de rituels religieux.


Y'a quoi d'autre à faire dans la région ?


Rassurez-vous : pas besoin d'être André Georges pour kiffer la promenade dans le rizières !


Vous n'avez pas chaussé des rando depuis 10 ans ?


Si vous avez une peur bleue des murets, sachez qu'il est facilement possible de tracer une escapade motorisée de Banaue jusqu'à Batad, en passant par le Saddle (nouvelle route), c'est fastoche. C'est LA balade pépouze de 15 petits kilomètres en tricycle et les seulement 500 mètres sur un chemin sans grand obstacles sont à portée de vos guibolles. Profitez-en pour plonger dans l'expérience immersive d'une ou deux nuits en Homestay (lodge chez l'habitant) de Batad, le choc des cultures est comment dire ? Dépaysant.


L'organisation : Vous n’avez pas le talent d’un travel planner, ni la liasse de billets pour en embaucher un ? Confiez la réservation sur place du combo tricycle/guide-chauffeur créatif, tous les lodge de Banaue feront l'affaire.


Pour la partie de mon séjour à Banaue même, je me suis laissé trimballer à l'arrière d'un tricycle contre une poignée de pesos par Armel Charles Ognayon (il fonctionne aussi comme guide de trek). Une flânerie dans les ruelles de la ville, puis tenté un périlleux slalom jusqu'au Banaue View Point et enfin m’arrêter descendre une bière en rase rizière à la tombée de la nuit, m'a permis de découvrir l'autre Banaue, celui qu’aucun guide ne recensera jamais.


Après tous, les rizières son nombreuse, leur possibilités infinies


Ici, chaque village ou presque a ses rizières (Bangaan, Mayoyao, Ducligan etc) sa source chaude (Hapao). Vous expérimenterez l’exquise sensation de bout du monde et d'un peuple attaché à ses traditions, que tous les voyageurs viennent chercher à Banaue. À l’écart des routes classiques, le spectacle vertigineux est aussi présent partout, on s’enfonce dans les terres inconnues jusqu’à des cols à plusieurs milliers de mètres d’altitude. Vous n'aurez plus d'excuse pour ces photos pleines de perches à selfie.


Un Jeepney chargé de sac de riz et de passagers à Batad Ifugao

Il y en a partout dans la cordelière, les Jeepney, ce sont les transports collectifs qui relient les bourgades de la région. Bons marchés, 50 pour ce trip Banaue - Hapao, sur ces routes de l'impossible, le tout s'accompagne de rituels religieux pour démarrer l'engin.


 Des touristes européen voyagent sur le toit d'un jeepney à Banaue aux Philippines

La particularité Jeepney est d’avoir deux échelles qui mènent sur le toit, permettant d’agrandir la zone de chargement. Il peut y avoir des voyageurs locaux, des touristes, des sacs de riz, mais aussi du bétail à cet emplacement.


Faut-il faire appel à un guide ou pas ?


Il est possible d’effectuer des trek tout seul, en autonomie. Ouiphilippines recommande chaudement de ne pas se lancer tête baissée à l’assaut de ses murets, de ses 10+ heures de marche et s’offrir les services d’un guide pour s’y retrouver plus facilement dans la jungle, pour déchiffrer pour vous les codes, les usages des indigènes locaux et pour mettre toutes les chances de votre côté, vous dégotte les logements. Car "Les Rizières Célestes" perchées à 1'500 mètre se méritent. Le sentier aller-retour offre son lot de marches en pierre (le premier tronçon de la rando pose le décor, surtout quand il pleut et que les escaliers deviennent glissants) et de montées abruptes. Mieux vaut alors s’accrocher pour revenir entier et informé de la région.


Quels coûts pour organiser son trek à Banaue


À Ouiphilippines, on a quelques idées sur les prix des randonnées qu'on se propose de vous faire partager. Une compilation des tarifs pratiqués par l'équipe de guides du Bogha Lodge et l'office du tourisme qui inclus - le transport aller-retour depuis tous les lodges de Banaue, le service d'un guide indigène, la (es) nuit(s) sur place, les petits déjeuners et tous les héritages fee's pour des randos réussies.


Trek 2 jours / 1 nuit (prix par personne)


  • 6'000 ₱ si un participant

  • 3'500 ₱ si deux participants

  • 3'300 ₱ si trois participants

  • 3'000 ₱ si quartes participants

  • 2'500 ₱ si cinq et plus participants


Trek 3 jours / 2 nuits (prix par personne)


  • 8'000 ₱ si un participant

  • 4'500 ₱ si deux participants

  • 4'300 ₱ si trois participants

  • 3'700 ₱ si quartes participants

  • 3'500 ₱ si cinq et plus participants


Des rizières a vivre avant qu’il ne soit trop tard !


La qualité de la transmission pour maintenir les rizières commence à se fissurer, et les rizières Ifugao inscrites par l'UNESCO au Patrimoine mondial de l'Humanité sont en grand danger.


Car disons-le sans prendre de gants : si nous, les professionnels du tourisme sur place, les gouvernements n'agissons pas maintenant, d'innombrables rizières seront enfouies dans la jungle à tout jamais. Sans exagérer, sachez que je reçois des feedbacks alarmants des locaux eux-mêmes, sans parler des comparaisons ultra-pessimistes qui sortent de nos appareils photo et des ressources en HTML d'un passé pas si lointain, il suffit de taper "Banaue View Point 2015" chez notre ami Google pour s'en convaincre.


Des murets en ruines pour testament

Bref, parce que la face du monde change considérablement, si on n’agit pas tous, très vite, pour soutenir celles et ceux qui font vibrer les rizières de Banaue et sa région, des milliers de cultivateurs, d’agriculteurs et de familles qui travaillent dans les champs seront dans l'incapacité de gagner leur vie correctement et d'assurer durablement la conservation de ces joyaux.


Une fermière marche sur les murets d'irrigation des rizières de Mayoyao Ifugao

Elles se transmettent de génération en génération, mais la qualité de la transmission pour maintenir les rizières commence à vaciller. Certaines actions choc ont bien été mises en place, mais les problèmes de corruption et de gestion perdurent et d'autres grandes interventions devront être déployées par les nouvelles générations si l'on veut assurer durablement la conservation de ces trésors.


Où dormir à Banaue ? Bogha Lodge, ma home sweet home


Maintenant que vous avez traversé Banaue d'est en ouest, vous avez bien le droit à un peu de repos. Entre le pont suspendu qui relie les deux flancs de la bourgade et la route qui part en direction de Batad (vous suivez ?), vous trouverez le Bogha Lodge un classique de la région à 1'000 ₱ la nuit, où les voyageurs sympathisent entre eux, et les proprios d'impenses d'ultimes conseils avant les randonnées. Une petite terrasse, une vue instagrammable sur les rizières et la rivière et un accueil toujours très chaleureux. Vous vous sentirez forcément bien après une bonne douche chaude dans une chambre aux recoins propres et à la literie douillette (enfin, pour le standard de la région). Une adresse qui ne fait pas semblant d'être à Banaue.


Carte de Banaue et sa région avec la liste de tous les villages de cette zone Ifugao

Maintenant que vous savez que vous pouvez faire dodo un peu partout dans Banaue, vous pouvez voir ou les villages Ifugao se situent.


Choper un guesthouse à Batad, Cambulo, Hapao, Mayoyao ?


Heureusement, au milieu des rizières réparties sur les principaux itinéraires de randonnée, on trouve des oasis qui offrent chaleur, convivialité et souvent bonne table (le bœuf bourguignon relevé au rhum local, c’est seulement pour les grandes occasions). Les Homestays disponibles dans chaque hameau sont des bulles d'aventure et d'hospitalité qui attirent de plus en plus de monde (…)



Vue des rizières et de la rivière depuis  la terrasse du Bogha Home Stay à Banue Ifugao Philippines

Sur le site du Bogah - ne vous trompez pas, il y a deux bâtiments dont celui du Rice Homestay, aussi sympa - ça terrasse est sans doute le meilleur plan pour embrasser l'esprit Ifugao d'un seul coup d'œil. Une tonnelle de rizières, une petite rivière et des toits pointus typiques de l'endroit donnent une touche immersion à ce cadre. Elle est fréquentée presque exclusivement par des voyageurs (locaux aussi), et on peut très facilement trouver une place, car elle n'est pas sur l'axe bruyant et ses ruelles pleines à craquer de Banaue.


Jo, quelle est la meilleure période pour voyager à Banaue ?


Il est possible d’effectuer des trekkings toute l’année à Banaue et surtout de s'immerger dans une atmosphère authentique de la vie quotidienne à la coule, bien appuyée par des locaux inclassables. La meilleure saison est la saison du semis à la récolte qui s'avance vers l'épisode dit sec de l'archipel de février à juin avec un pic verdoyant d'avril à mai. Ce discours reste théorique. À des altitudes différentes, les paddys ne sont pas tous repiqués à la même période et les conditions météorologiques sont très changeantes dans cette cordelière. Il est donc conseillé d’être préparé à toute éventualité climatique.


Banaue et sa région, comment y aller ?


Via l'iconique bus de nuit


Deux options s’offrent à vous : s’assoupir 9h dans l'iconique bus de nuit de Coda Lines ou d'Ohayami Trans pour avaler les 370km et sa flopée de virages qui sépare Manille de Banaue.



En van privatif depuis Manille


Vous avez pensé à louer un véhicule privatif ? Je vous rappelle que c'est quand même au minimum 13'000 ₱ pour ce trajet en véhicule privé donc il va falloir la jouer "groupe d'amis" avec lui. ❯ Réservation en ligne d'un Van privatif à partir de 12'420 ₱



En véhicule privé en self-drive


Si vous optez pour la location d'une voiture en self-drive en mode road trip en liberté, c'est possible, comme il est envisageable d’apprendre à conduire à la façon du pays en faisant preuve de patience et de prudence.


Ce comparateur de locations de voiture permet de comparer les offres et les prix des plus grands loueurs à Manille et choisir la couverture et le véhicule adapté à votre road-trip. ❯ Location de voiture à partir de 35 €


À défaut, la majorité des visiteurs étrangers choisissent de louer une voiture avec un chauffeur pour les emmener dans la cordillère, une option souvent plus sûre.


Via l'aéroport de Cauayan City (CYZ)


La dernière option, et pas des moindres ! Attendre la confirmation de votre vol Cebu Pacific et se rendre directement à l'aéroport pour embarquer dans l'avion qui vous enrênera sur le tarmac de Cauayan City. Je me suis dit que c'était important de vous tenir bien au courant des nouvelles possibilités de connexions qu'offre ce vol (par exemple : Coron - Banaue en une journée), je m'attaque donc à la rédaction d'un article dédié, à paraitre très bientôt dans un nouveau post. Néanmoins, je peux déjà dire qu’en transport public le trajet depuis Cauyana n'est pas simple et qu'en véhicule privé ce n'est pas donné, il faut compter dans les 7'000 ₱ pour s'attaquer au 4h de trajet avant de poser son baluchon à Banaue. Mais, en bonus, le trajet offre une halte toute trouvée aux sublimes rizières de Mayoyao.


Trad, un centre transport tout en un à Banaue avec une aire de restauration


Trad Transportation (✆ +63 935 963 979), plus communément appelé AL's Place, est un lieu dédié transports tout-en-un. Vous pouvez y trouver des locations de véhicules, allant du scooter aux voitures et vans. Trad organise aussi des vans partagés commodes pour Baguio ❯ 9AM- 4PM et vice-versa ❯ 9AM- 6PM.


Aller plus loin… Buscalan… Hapao


Un tricycle passe sous le panneau de kilométrage, Tinglayan, Sagada dans la ville de Bontoc

Bontoc fait aussi partie du club des destinations à visiter. En outre, la jonction des routes, Baguio, Banaue, Tinglayan (Buscalan) est l’endroit idéal pour prendre une bonne photo (et rare) du panneau kilométrique.


Se faire tatouer et/ou rencontrer la mégastar Kalinga, Apo Whang Od


Maintenant, voici ce que ça donne quand une lectrice (Marion) s'empare de la plateforme.


Comment rencontrer Apo Whang Od dans son village de Buscalan ?


Et graver en soi (sur soi ) un souvenir de son passage en pays Kalinga, quelques petits conseils précieux !


  1. Évitez d’y aller le week-end, car c’est vraiment bondé de gens venant de Manille qui font le trajet le samedi et le dimanche pour rencontrer la tatoueuse et se faire tatouer.


  2. Pour le bus au départ de Manille, prenez Coda Lines jusqu’à Bontoc. De Bontoc au village, le parcours se fait en jeepney jusqu’à Barangay (Tinglayan), puis en moto jusqu’à l’entrée du village, suivi d’une randonnée de 30 à 40 minutes selon votre condition physique (on descend puis on remonte, c’est assez sportif !).


  3. Sur place, un guide est obligatoire : 1000 pesos pour la journée et 1500 pesos si vous restez la nuit. Le guide se chargera de vous trouver une guesthouse où dormir au village et vous fera visiter les lieux.



Tatouage, le conseil Ultime

Apo à 106 ans, ne tatoue plus que la signature (les 3 points). Je déconseille même les 3 points par Apo elle y va pas de main morte mais après ça c'est chacun son choix. La rencontrer et/ou lui offrir un p'tit cadeau me paraît une meilleure idée.

D'autre part, beaucoup de gars s'autoproclament tatoueurs officiels de l'ethnie... Pour moi les deux seules et uniques a pouvoir vous tatouer sont Grace Tattoo Buscalan et Elyang Wigan ses deux petites nièces qu'elle a formées. Et petit bonus pour nous tous les francophones, Grace est mariée a Théo un français qui est guide au village donc pour planifier, organiser et optimiser votre séjour, passez directement par lui sur leur Facebook. Dites que vous venez de la part de Marion et Julien (non sponsorisé promis haha)


On repart (tatoués bien sûr) et riches de moments d'échange dans le village.


S'organiser un Tatoo-Trip en direct


En optant pour un Tatoo-Trip via Grace Tattoo Buscalan, c'est choisir l'option qui s'inscrit dans le sillage du village de Buscalan, d’associer patrimonialisation et développement local, c'est la garantie d'un prix fixe pour le guide (je note 1'500 ₱, qui inclus un retour possible après une nuit pleine d'immersions surplace) et la garantie que toutes les activités génératrices de revenus restent au cœur de cette région. Résultat ? Cet artiste colore d'une seule couleur et le résultat est magnifique !




Lettre à mon premier amour de la région, le village Ifugao d'Hapao


Ce petit paragraphe relate en bref et en vrac mes souvenirs nostalgiques dans le village de Hapao, mes immersions (à la louche d’une trentaine+) aux rizières et de ses extraordinaires habitants.


Et puis entre les lignes, tout ce que je n'ai pas pu esquisser, toute l'affection et l'immense reconnaissance que je porte à ce peuple Ifuago qui m'a accueilli, comme l'une des leurs, jusqu'à me faire oublier ma couleur de peau.


Ces lignes sont dédiées à Jess mon ami, mon guide aux rizières du temps de mon passage à l'agence (2005-2015), une espèce d'humain non répertorié, mi-fou (car il faut un brin de folie pour avoir travaillé 10 ans avec moi), mi-passionné, à l'humour incessant. Et surtout à Toton Victor. Pour m'avoir fait découvrir son monde et tout fait pour que je m'y sente bien. Pour sa multitude de connaissances qui se foutent bien du Wifi. Pour m'avoir traité comme le roi Aliguyon, que je ne suis pas.


MERCI !


Poto de Jess et Victor dans sa hutte Ifugao d'Hapao

Agréable petit bonus, Jess et Victor dans l'atmosphère inimitable de leurs huttes Ifugao dites "Base Camp" à Hapao, remplie d'écho, de moments chaleureux, de guitares nostalgiques et de réminiscences d'aventures.


✎ Ce récit de voyage à Banaue vous a plu ? Vous avez une expérience à raconter ou un bon palan à partager ? Écrivez-moi ! 😄

8 424 vues

Posts similaires

Voir tout

Un e-mail que vous allez vraiment aimer...
(garanti sans Pub !)

 

Inscrivez-vous à ma Newsletter pour profiter de l'archipel (et ainsi avoir accès à des tas de plans avant tout le monde)

Génial, vous êtes inscrits !

bottom of page